Foulee suresnoise du Mont Valerien

Foulée Suresnoise: ma course sur le nouveau parcours du Mont Valérien

Foulee suresnoise du Mont Valerien

Dimanche, je testais le nouveau parcours de la Foulée Suresnoise. Résultat: un moment convivial sur un parcours exigeant, et un trophée pour décorer la cheminée.

La Foulée Suresnoise nouvelle formule

AtleticRUN.com est partenaire de la foulée Suresnoise depuis plus d’un an. Le problème, c’est que la Préfecture a annulé les deux dernières éditions pour des raisons de sécurité renforcée depuis les attentats de 2015.

Pour y remédier, l’organisation est obligée de changer complètement de parcours. Fini le parcours de la Foulée Suresnoise en bas de Suresnes. C’est autour du Mont Valérien que se déroulera la Foulée Suresnoise pour l’édition 2018, avec un village et une arrivée situés sur la terrasse du Fécheray. Au programme: un 5km, un 10km, une course enfants et une marche pour les greffés.

Dimanche, je retrouve donc toute la Team AtleticRUN sur cette terrasse avec sa vue magnifique sur tout Paris. Lucie, mon épouse court le 5km. J’enchaînerai après sa course sur le 10km. Cela nous permet de gérer les enfants pendant que l’un ou l’autre court. Des coureurs adeptes des Atletic’Runs du mercredi complètent la Team. Tout le monde n’est pas encore là mais nous profitons du moment de calme pour nous prendre en photo.

Team AtleticRUN

Foulée Suresnoise: le 5km

Le départ du 5km est à quelques mètres du village. Toute la Team s’y dirige, les coureurs du 10km venant encourager les coureurs du 5km qui prennent le départ. Je suis accompagnés de mes deux enfants. Gaston ne supporte pas trop de voir sa mère s’éloigner. Une fois le départ donné, nous les voyons repasser une première fois, les enfants sont ravis d’encourager leur maman.

Puis nous nous dirigeons vers la ligne d’arrivée. Les enfants profitent du jardin d’enfants en attendant que leur maman réalise sa boucle.

Les coureurs de la Team commencent à franchir la ligne. Lucie termine sa course (c’est la seconde fois qu’elle porte un dossard) en moins de 30 minutes! Un superbe chrono car le parcours comporte beaucoup de dénivelé, ce qui est loin d’être facile.

Au tour du 10km de la Foulée Suresnoise

Les coureurs du 5km sont tous arrivés, il est temps pour les coureurs du 10km de se positionner sur la ligne de départ.

Je suis en place avec les coureurs de la Team, attendant le coup de feu de départ. Nous nous encourageons mutuellement.

Pan! Le pétard retentit. Je m’élance sur cette Foulée Suresnoise sur le côté du peloton pour me positionner avec le groupe de tête. Mais je me rends compte que je pars un peu (trop) vite, même si un léger faut plat dans le sens de la descente permet de prendre un peu de vitesse. Je passe ainsi deux fois devant nos supporters du jour avant de débuter le tour de 5km que nous aurons à effectuer deux fois. Je fais le premier kilomètre en 3min16 au kilo: va falloir ralentir…

Nous remontons vers l’entrée de la citadelle Vauban. Nous tournons avant l’entrée du monument pour emprunter les douves. Puis nous longeons le rempart pendant quelques centaines de mètres avant de remonter au niveau du centre équestre de Suresnes, l’odeur de canassons ne nous trompe pas.

Ca monte et ça descend!

Nous entrons ensuite dans le petit parc Jacques Baumel où nous pouvons dérouler avant de nous confronter à une belle pente à grimper, en épingles. Ca me casse bien les jambes. Surtout, je ressens encore dans les jambes les courbatures, dues à mes footings matinaux à la montagne, enchaînées avec les journées de ski.

Puis le plat nécessite une relance amenant à l’esplanade du mémorial. Nous y faisons quelques épingles ou j’apprends que je suis 9eme, le 8eme est juste devant moi. Nous redescendons le Mont Valérien afin de mieux le remonter. La montée est assez longue, suffisante pour bien casser le rythme. Une fois en haut, on descend à nouveau sur une route bien large, avec vue sur la Tour Eiffel. Je me laisse emporter par la gravité, tout en faisant en sorte de recoller à mon prédécesseur et de répondre mon souffle. J’enchaîne un droite puis gauche, pour emprunter le boulevard qui nous permet de longer l’aire d’arrivée et de boucler le premier tour de cette Foulée Suresnoise.

C’est reparti pour un tour!

Pour le second tour, nous savons désormais à quoi nous attendre. Sur la montée vers Vauban, je peux voir nos poursuivants. La première féminine est ma poursuivants directe, à 30 secondes derrière moi. Mais j’ai la vague impression qu’elle a pas mal de jus. J’arrive à reprendre la 8eme place dans le square Baumel. La montée me casse une nouvelle fois les pattes mais je relance tout de même sur le plat. J’essaie de ne pas fléchir.

Dans le descente, j’entends les foulées de mon poursuivant, il relève le rythme pour revenir à mon niveau. Je fais de même. Mais dans la remontée, il se positionne à mes côtés, bien positionné pour me repasser devant dans la courbe. Je décide alors de me caler dans ses foulées le temps de reprendre mon souffle. Mais dans le faux plat, il remet un coup de rein et je le suis comme je peux. Il doit rester moins de 300 mètres avant le sprint final. L’écart se creuse doucement. Mais nous découvrons à l’approche de l’aire d’arrivée qu’il reste encore une bonne boucle à effectuer. Du coup, nous sommes obligés de lever le pied avant le demi-tour pour la ligne droite finale.

Dernière ligne droite au sprint!

Une fois l’épingle passée, j’accélère le rythme mais mon concurrent fait de même. J’allonge la foulée, mais je n’arrive pas à le passer. Il reste moins de 100 mètres. Nous accédons à l’esplanade, je tente une accélération, mais il répond bien. Je comprends que je ne pourrai plus le doubler, mais je tiens à lui mettre la pression jusqu’au bout. Mais je termine ce 10km et plus de 200m de dénivelé en 9ème position au bout de 39min04.

Après la ligne d’arrivée de cette Foulée Suresnoise, je m’écroule juste à côté de mon rival du jour. Nous nous félicitons mutuellement. Allongé sur le dos, mon fils arrive et saute à califourchon sur moi. Je suis exténué et je ne peux bouger sous les assauts de Gaston. Ma fille, se tient à côté de nous, se demandant ce que nous faisons allongés sur le sol.

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Finalement, j’arrive à me relever. Après être passé au ravitaillement d’arrivée, j’encouragerai le reste de la Team. Chacun des membres organise un bon chrono et est content de sa performance.

Une coupe à la clé

Après,la course, nous reprendrons des forces avec un hot dog puis nous attendrons la remise des trophées. En effet, les deux jeunes de la Team AtleticRUN font un podium dans leur catégorie respective. Après plusieurs minutes d’attente, nous remarquerons que seuls les premiers de chaque catégorie sont récompensés.

Mais alors que je suis en pleine discussion, j’entends au micro mon nom. Je ne sais pas pourquoi je suis appelé, n’ayant pas été très attentif, mais je me dirige vers l’estrade. Sur le podium, je recevrai mon trophée de « meilleur suresnois de la course ». Ca ne s’invente pas!

2 commentaires

  1. François Drouin

    Belle performance Greg ! Bravo à ta conjointe aussi! Toujours plaisant de lire tes CR !

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