TEST: le sac à dos speedtrail 5L de Lafuma

Comme j’ai été sage pour cette année, le Père Noël, (enfin Lafuma, sponsor officiel de la Saintélyon) m’a permis de tester une nouveauté printemps été 2013: le sac Speedtrail 5 litres.

Pour la Saintélyon, je cherchais un sac pas trop gros pour ne pas trop le charger, monté assez haut dans le dos pour bien tenir sur les épaules. Le Speedtrail que m’a proposé Lafuma répondait à mes attentes.

Un sac léger et fonctionnel

Tout d’abord, le sac est très léger, avec 298 grammes sans porte-bidons (364g avec 2 portes-bidons). Pour autant, il est conçu pour rester robuste.

D’une capacité de 5 litres, il peut est compactable à 3 litres.

Le sac à dos est plutôt bien conçu en termes de rangement. Ainsi, il dispose d’un emplacement accessible depuis l’extérieur pour la poche à eau, idéal pour recharger la poche sans ouvrir le sac. Le tuyau de la poche à eau ne peut ressortir que dans le bas du sac, pour remonter le long de la bretelle. Des élastiques dans lesquels il faut passer le tuyau permettent un bon maintien de ce dernier en course.

Le sac dispose d’une seule ouverture, assez large qui facilite l’accès aux contenus. Une petite pochette avec fermeture éclair permet de ranger argent, papiers et portable. Un second rangement filet mesh permet d’y glisser quelques gels et une couverture de survie.

Sur les bretelles, deux portes-bidons avec des petites poches qui permettent d’y ranger également gels et barres énergétiques. Ce qui est intéressant est de pouvoir ranger d’autres éléments dans la partie porte-bidon si on n’utilise pas de bidon car ce compartiment ce referme.

Les portes bidons sont réglables en hauteur, sur les bretelles. On peut ainsi placer les bidons de manière haute ou basse. Ces portes bidons peuvent être aussi tout simplement retirés, idéal quand on veut utiliser le sac sur des sorties courtes.

Un ajustement simple et rapide.

Une fois le sac sur le dos, il est possible de régler le sac grâce à un lien de serrage facile à utiliser: le speed Fit. Ainsi, en fonction de l’utilisation en hiver avec plusieurs couches ou en été quand on est équipé d’une seule couche, le sac à dos s’adapte à la morphologie du coureur.

Au niveau du torse; un serrage élastique permet un très bon maintien des bretelles. Cependant, le système de fixation peut être laborieux, notamment avec les gants. Ils faudra anticiper le retrait du sac pour optimiser l’arrêt au stand. Le système de crochet, qui est assez efficace, reste néanmoins assez petit et n’est pas le système d’accroche le plus facile à utiliser. Cela reste pour moi le seul point à améliorer sur ce sac.

Au bout du cordon de serrage sur le torse est disposé le sifflet réglementaire, obligatoire sur un grand nombre de trails, avec son rangement facilement accessible sur le bas de la bretelle.

Toujours côté maintien du sac, j’apprécie le fait qu‘aucune sangle ne vienne se positionner au niveau abdominal. En effet, les contraintes de la course (chocs répétés, alimentation riche en glucose, déshydratation, etc.) ont tendance à malmener le système digestif. Supprimer une contrainte de sangle abdominale qui pouvait compresser et/ou irriter au niveau ventral n’est, selon moi, pas négligeable.

Dernier point qui peut être surprenant quand on découvre le sac à dos: les bretelles. Au niveau des épaules, elles sont en PU et élastiques. Cela permet un meilleur confort lorsque le  sac à dos est chargé, le système amortissant ainsi le poids sur les épaules à chaque foulée.

Acheter le sac

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