Course des lumières: une belle fête écourtée
Samedi soir, la Course des Lumières se déroulait depuis l’esplanade de l’Hotel de Ville de Paris. Mais la course de 10km, qui soutenait l’Institut Curie, a dû être écourtée.
220 000 € récoltés pour l’Institut Curie
Mise en place en soutien de l’Institut Curie qui oeuvre pour la Recherche, la lutte et les soins contre le Cancer, la Course des Lumières dépassait son objectif puisque que plus de 220000 euros ont été récoltés lors de cette 3ème édition!
Pour fêter cela, une marche de 4km et une course de 10km étaient organisées au départ de l’Hôtel de Ville pour longer la Seine.
Une Course des Lumières… lumineuse
Après le départ de la marche, l’échauffement collectif débute. Moi, j’ai pris un peu de temps pour déposer mon sac. Du coup, je file directement vers la ligne de départ, qui se trouve sur les quais de Seine à quelques centaines de mètres du village de la course.
Je réalise mes gammes d’échauffement tout en me rendant au départ. J’arrive plutôt bien placé, dans la 3ème rangée des coureurs positionnés sous l’arche.
Fête des lumières oblige, j’ai mis mes habits de lumières: lampe frontale Petzl sur le crâne, Motion Light sur un bras, Run Light qui éclaire mon torse et mon dos et je fixe sur ma cheville le bracelet clignotant remis par l’organisation. Un vrai sapin de Noël avant l’heure!
En raison des manifestations des gilets jaunes qui se déroulent à proximité du parcours, la course est annoncée non plus à 10km mais à 9,2km. Tant pis, l’important est de se donner à fond!
Une Course des Lumières écourtée
Dès que le compte à rebours est achevé, je m’extirpe du peloton pour me placer correctement. Je suis en 7ème position. Je n’ai pas la motivation de mener la course, surtout à 7 jours de la Saintélyon, mais surtout parce que mon travail de vitesse est quasi inexistant depuis 2 mois.
Aussi, je me positionne derrière un coureur et je me laisse emporter. Mais je me rends compte que je suis sur une « fausse allure ». Du coup, je remonte progressivement les coureurs pour me mettre en 4ème position. Le premier a pris la poudre d’escampette, et nous formons un groupe de 3 coureurs à sa poursuite.
Dans le peloton de tête
L’allure n’est pas très rapide pour une tête de course. Nous sommes à une moyenne de 3min45/km, ce qui correspond à peu près à mon allure semi. J’ai l’impression que le groupe gère pour accélérer sur la dernière ligne droite. Si j’avais les jambes, je serai passé devant car je sais que l’exercice de sprint final sur le court n’est pas mon point fort. Mais je me laisse porté par les deux coureurs devant moi.
Nous faisons demi-tour à la sortie du tunnel des Tuileries au KM2. J’accélère un peu sur la descente pour étirer le groupe. Les deux coureurs répondent. Je me range à nouveau derrière. Le coureur du NAC mène le train, même si le second coureur lui propose au bout de 3 kilomètres de prendre un peu la tête, chose qu’il décline.
Sur le parcours, nous devons désormais « affronter » les coureurs qui sont sur l’aller et qui débordent sur notre côté. Mais, les participants à contre-sens nous laissent finalement un passage dès qu’ils nous aperçoivent, tout en nous encourageant. Je trouve cela sympa et j’aimerai les encourager. Mais je suis concentré sur mon souffle.
Nous passons devant l’arche de départ, puis celle de l’arrivée, que nous devrons franchir sur la boucle retour. La coureur du NAC accélère pour nous faire courir à 3min30/km sur le 4ème kilomètre, mais c’est lui finit par mettre le clignotant et à nous laisser passer.
Une fin de course un peu chaotique
Nous sommes plus que deux et je sens que mon adversaire du jour n’a plus trop les jambes. Au KM5, il est déjà temps de faire demi-tour, et nous ne comprenons pas pourquoi nous retournons déjà. L’arche d’arrivée est très proche et ne correspond pas au 9km de parcours annoncés. Cette incompréhension nous fait d’ailleurs ralentir l’allure. Et un troisième coureur nous rejoint.
Je mène désormais le groupe. Ma stratégie est simple: accélérer pour franchir en premier l’arche, quitte à devoir continuer si ce n’est pas la fin de la course.
A 200 mètres de l’arrivée, un bénévole nous annonce que c’est la fin. Étonnés, nous demandons si il s’agit bien de l’arrivée, ce qu’il confirme. J’entame alors le sprint final. Le second coureur me rattrape et me double. Je sens que je peux encore accélérer alors je donne un nouveau coup de rein. Je franchis la ligne d’arrivée à une vitesse de pointe de 27km/h. Et je suis officiellement troisième en 21min36 pour 6km et des poussières. Ce qui n’est pas énorme pour une telle distance, mais je prends.
Troisième sur une course de… 6km
Sur la ligne d’arrivée, c’est un peu l’incompréhension. Nous sommes tous d’accord d’avoir fait 6km et non 9,2km, et que nous avons bien suivi le parcours. Nous décidons de poursuivre histoire de courir un peu mais les bénévoles ont pour mission de nous empêcher de passer, ce qui est logique, pour laisser la route aux coureurs qui arrivent dans l’autre sens. Je décide de retourner au village pour récupérer mon sac et me couvrir. Ce sera le second point noir de cette soirée en termes d’organisation. de nombreux coureurs devront attendre longtemps avec de pouvoir récupérer leur sac et se couvrir après la course.
J’apprendrai plus tard que les gilets jaunes étant assez virulents sur leur manifestation, la course a dû être réduite à la dernière minute. Dommage. Mais l’important est d’avoir récolté de manière festive des fonds pour l’Institut Curie et contre la cancer.
Et les organisateurs l’ont promis: les points négatifs de cette édition seront améliorés et la fête sera encore plus belle pour la prochaine édition.
Commentaires
Le 26 novembre 2018 à 15 h 04 min, François Drouin a dit :
Pour quelqu’un qui me travaille pas sa vitesse ... Bravo !
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