Marathon de Paris: ligne de départ en vue
Pour mon second marathon, je commence à être bien excité et impatient mais aussi à être stressé. Il reste 10 jours et je ne voudrai pas qu’il m’arrive la même chose qu’il y a 6 mois, pour ce qui devait être mon second marathon, en octobre dernier, pour le Cap Ferret…
> Lire aussi notre article: le parcours du marathon de Paris étudié km par km
Pour ce marathon, je termine la préparation qui avait débuté en février, dans le cadre de la Team Asics Presse, dans de très bonnes conditions. Je me sens bien, mes dernières sorties m’ont plutôt fait du bien au moral, malgré la difficulté que j’ai eu pour courir le semi de Paris, suite à une mauvaise gestion de course. Pas de blessure, pas de bobos. Enfin, pas de bobos. J’entre dans la phase des Tamalous: la moindre gêne au niveau du genou, du pied, de l’orteil, de la cheville, etc., et c’est la catastrophe. Mais pour rester objectif, je suis plutôt bien sur mes papattes. L’année dernière, j’avais eu le droit à un début de déchirure, ce qui n’était pas top pour un premier marathon. Cette fois, ça devrait être la bonne pour courir dans de bonnes conditions.
Je finis cette semaine ma préparation, puis j’enchaînerai la semaine prochaine avec 2 footing histoire de bien être prêt pour le jour J. Je commence à avoir la tête dans la course. Le long week-end va être idéal pour se préparer mentalement, revoir le parcours, redéfinir les allures de course, identifier le lieu des ravitos, savoir où se situeront mes supporters… Je pense aussi à la bouffe, ce que je vais devoir ingurgiter la semaine précédent la course.Et puis mon dossard, je vais devoir aller le chercher
Avec Asics, j’ai la chance d’avoir un accès à un bus pour y déposer mes affaires et me préparer. J’estime avoir beaucoup de chance de pouvoir courir le marathon de Paris dans ces conditions. Je serai équipé de la tête au pied en Asics. Je dois récupérer mon t-shirt ainsi que mon pass pour accéder au bus Asics mardi. Vendredi midi, j’irai chercher mon dossard. Je préfère éviter la foule du samedi et, ainsi, ne pas trop piétiner. J’espère que l’excitation et le stress ne prendront pas trop le dessus dans les nuits précédentes, afin de pouvoir bien me reposer et ne pas être trop fatigué le jour de la course.
La pression monte doucement. Je reçois des photos par MMS de la ligne bleue, celle que je vais suivre pas plus de 3h15. Je l’espère.
J’ai hâte de revoir le lever du soleil sur l’Arc de Triomphe, de revoir les Champs Elysées submergée par une marée de coureurs, hâte de voir tous les supporters descendus dans la rue pour supporter un coureur. Tout le monde connaît au moins un coureur qui va faire le marathon de Paris. Non? J’ai hâte de voir ma famille et mes amis crier pour m’encourager, j’ai hâte de retrouver la Tour Eiffel, sur les bords de Seine, regardant déambulant un flot de coureurs à ses pieds. Je suis impatient de franchir ce mur de 30km, où foule dense de supporter se sera amassé sur les côtés et sur le pont piétonnier. J’ai envie de courir enfin ces 12 derniers kilomètres sans avoir de crampes, mais ressentir uniquement les muscles de mes jambes devenir durs sous l’effort, mais puiser encore plus profondément dans ses réserves pour apporter l’énergie du sprint final vers l’arrivée…
Commentaires
Le 5 avril 2012 à 10 h 31 min, Running Gou a dit :
Je ressens les mêmes choses que toi. A ceci près que cela sera mon premier marathon. Ce sera une grande fête.
Bonne fin de prépa ;)
Le 13 avril 2012 à 16 h 07 min, Greg a dit :
Héhé, ca approche...
Le 5 avril 2012 à 10 h 45 min, julien a dit :
prends un demi bien frais ça ira mieux !
Le 13 avril 2012 à 16 h 08 min, Greg a dit :
Ce sera fait, une fois la ligne d'arrivée franchie! ;-)
Le 5 avril 2012 à 14 h 31 min, sydoky a dit :
Bonne fin de préparation pour tout, et fais bien du jus la semaine prochaine !
Le 13 avril 2012 à 16 h 08 min, Greg a dit :
Merci Sylvie!
Le 5 avril 2012 à 14 h 52 min, Sandrunning a dit :
Te lire me rappelle ce que j'ai vécu en novembre au marathon de Nice ! L'attente du mur au 30e kilomètre, qui n'est finalement jamais venu, le bonheur de courir autour de ces coureurs, les muscles des jambes qui se durcissent de plus en plus à l'approche de l'arrivée, les supporters qui te tirent et t'accompagnent, quel bonheur !!
Je te souhaite 3h15 de bonheur sur le sol Parisien et 42,195 km de plaisirs et sensations fortes !
Le 13 avril 2012 à 16 h 08 min, Greg a dit :
Merci beaucoup Sandrine!
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