Mon Semi de Paris avec la Team Fitbit: en grande forme!
Courir le semi de Paris, c’est comme un rituel de test de début de saison. Pour ma 8eme participation, le résultat est plus que satisfaisant; je suis plutôt en bonne forme.
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Pourtant, au départ, ce n’était pas aussi évident. Je n’ai pas forcément pu travailler ma VMA et ma vitesse comme je voulais. La faute à une organisation que j’avais du mal à trouver depuis l’UTMB. Aussi, quand je vais retirer mon dossard le vendredi et que je passe par le stand Fitbit qui est à l’origine de mon invitation sur la course, je ne suis pas si confiant. Je vise de courir en moins de 1h30, ce qui n’est pas si rapide au regard de mes derniers performances sur la distance (j’ai un record en 1h21min37sec). Mais pour autant, je compte bien profiter de la fête et m’amuser. Surtout que les conditions d’accueil sont superbes grâce à Fitbit.
Le semi de Paris est sans doute la course à laquelle j’ai le plus de participations:
- Mon premier semi et mon premier dossard en 2009 avec un chrono en 1h41min
- Semi de Paris 2011: 1h29min57sec
- Semi de Paris 2012: 1h27moin57sec
- Semi de Paris 2013: 1h23min12sec
- Semi de Paris 2014: 1h22min12sec
- Semi de Paris 2015: 1h28min24sec
- Semi de Paris 2016: 1h24min31sec
- Semi de Paris 2017: au lit pour cause de grippe
Le vendredi, je donne un coup de main sur le stand du magazine Doc du Sport. Échange de bon procédé, car Muriel qui gère le magazine m’a donné un bon coup de main pour AtleticRUN. Et puis on s’apprécie aussi, et ça, ça compte!
Veille de course: Racepack
Le veille de course, j’en profite pour préparer mes affaires:
– un short, des manchettes, des manchons et des chaussettes Compressport
– le t-shirt et la casquette de course à pied de la Team Fitbit
– les chaussures Mizuno Wave Shadow
Jour du semi de Paris
Dimanche, je me lève tôt car mon départ est à 9h. Étant à l’opposé de Paris, avec 1 heure de transport, mon réveil m’extirpe du lit à 6h. Petit déjeuner habituel, puis je file pour le Bois de Vincennes, alors que la maison est encore endormie.
J’arrive pour 8h sur place. Je me rends vers l’espace entreprise, au même endroit que le village de la course de la veille. Je croise alors les élites en plein échauffement.
Au point d’accueil Fitbit, les conditions sont idéales: buffet et étagères pour laisser son sac. Je retrouve Wonderwarion toujours au top, et de circonstance pour les derniers jours de la fashion week-end.
8h30: départ groupé de toute la Team Fitbit. Mais sur le chemin pour le sas de départ, on perd du monde et on finit par se perdre. L’heure du départ approche, je file donc dans mon sas préférentiel. C’est trop la classe, l’arche de départ est à moins de 10 mètres!
C’est parti pour mon 8ème semi de Paris!
9h: ça y est, on y est! Quelques secondes après les coups de feu de départ, je passe la ligne et j’enclenche mon chrono. Je m’étais dit que 4min au kilo était un bel objectif. Mais je cours d’abord à la sensation. Surtout, la première partie du parcours est assez roulante, avec pas mal de descentes. Le retour sera bien plus dur. Du coup, je cours pour ne pas m’épuiser, et profiter des « toboggans ». Résultat: mon allure se positionne plutôt autour de 3min45/km. C’est rapide mais je suis bien. On verra la suite, de tout façon, je n’avais pas à l’esprit la stratégie de faire un negativ split. Et cela aurait été absurde de tout façon sur ce parcours.
Du coup, je file dans un peloton qui s’effile progressivement. Nous passons devant Bastille, où il y a toujours autant d’ambiance. Je vois Adrien qui me double et je le salue au passage. Je lui promets de le redoubler avant la ligne d’arrivée, le pensant plus en forme que moi.
Passage par la rive gauche avant de repasser rive droite. Finalement, on arrive assez vite au niveau de la Mairie de Paris. Les nombreuses fois que j’ai couru le semi-marathon dans l’autre sens, à cause de travaux sur la parcours, me jouent des tours. Ma mémoire ne sait pas toujours ce que sera le parcours à la prochaine intersection.
Ma montre me signale toujours la même allure, autour de 3min42/km. Mais je sais qu’on va rentrer dans le dur. On retrouve ainsi les quais de Seine en direction de Vincennes. Les montagnes russes débutent. On enchaîne des montées et descentes bien casse-pattes. L’erreur serait de forcer à maintenir l’allure. Je réduis donc mes foulées tout en conservant la cadence dans les montées, je déroule la foulée dans les descentes. Mon allure en prend un coup, je passe à 4 minutes au kilo. Du 13eme au 16eme kilomètre, c’est le mental qui travaille, les muscles qui tirent. Je double à mon tour Adrien.
Mi-parcours: on entre dans le dur
Avant d’entrer dans le Bois de Vincennes, il y a un long faux plat qui permet de bien se mettre mal. Mais dès que ça se termine, je relance la foulée, mais avec difficulté. Le peloton est vraiment étiré et je suis un peu esseulé. J’essaie de rattraper les quelques coureurs devant moi, histoire de me protéger du vent.
Plus que deux kilomètres avant l’arrivée. Je retrouve mon allure de départ, mais à quel prix. Je suis totalement dans le rouge. Mais je sers les dents et je maintiens la cadence. Le dernier kilomètre est interminable. Où s’est planquée cette foutue arche?!
Dernière légère courbe qui fait apparaître l’arrivée. Je vois au loin le chrono qui s’affiche. J’ai envie de lâcher prise, de finir tranquille, mais mon esprit compétitif me pousse à poursuivre, histoire de terminer sous les 1h22. Je craquerais un mètre avant l’arrivée. Je termine en 1h21min50sec, à la 472eme place. C’est mon meilleur chrono sur cette course, mais je ne bats pas mon record perso sur la distance qui reste à 1h21min39sec.
À peine la ligne franchie, je peux alors sortir du sas via la sortie VIP. Je trottine pour me rendre à l’espace Fitbit. On me remet ma médaille et je peux alors profiter du buffet. Seul. Car je suis le premier de la Team. Puis les masseurs arrivent, j’en profite donc pour remettre mes jambes d’aplomb. Progressivement, les coureurs de la Team arrivent. Les pauvres se prennent une bonne douche!! Quand tout le monde est arrivé, je pose alors pour la photo de groupe. Tout le monde est content, c’était une belle course!
AU FAIT, AVEZ-VOUS PROFITE PLEINEMENT DE VOTRE MEDAILLE-DECAPSULEUR?!
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