Go Sport Running Tour du Chateau de Versailles 2013

Mon Go Sport Running Tour à Versailles

Go Sport Running Tour du Chateau de Versailles 2013

Le Roi Soleil a accueilli tous ses sujets dimanche, qui participaient au Go Sport Running Tour dans les jardins du Château de Versailles. Un grand moment de fête!

Dimanche, le réveil sonne à 6h. C’est dur, mais la douche me permet de me réveiller avant d’enfiler mon petit déjeuner. Une fois en tenue, je me dirige vers la gare de Suresnes où j’attends mon train. Pas de bousculade pour y monter, je me pose contre la vitre pour prendre les premiers rayons du soleil. Arrivé à Versailles, je me dirige vers le Château, où plus exactement vers le Petit Trianon, dans le Parc du Château. Je suis un des premiers arrivés et je me dirige vers la tente Presse où m’attend mon dossard. J’y croise toute l’équipe de Photorunning.fr, en pleine séance de brieffing d’avant course. Etant en avance, j’en profite pour appeler les blogrunners de la Runnosphère, histoire de se retrouver avant la course. Je retrouve ainsi tout d’abord Sandrunning avec qui je papote en attendant les autres. Nous croisons le couple Star du jour: Marie-Amélie Juin et Olivier Gaillard, que nous saluons.

Go-sport-Running-Tour-Versailles-Christophe-JullienNous retrouvons Carole. Je n’arrive pas à joindre Noostromo. Du coup, nous immortalisons le moment sans lui, avant de partir nous échauffer. L’échauffement est assez simple, il s’agit surtout pour moi de réveiller les muscles. Tous les trois, nous faisons le tour des sas de départ histoire de faire un petit repérage des lieux, tout en poursuivant notre échauffement. Puis nous finissons pas rejoindre le groupe dont l’objectif est compris entre 1h et 1h15. Il y a pas mal de monde devant. Sandrine vise un objectif de moins de 1h08 et Carole a en tête un chrono de 1h16. Pour ma part, je ne sais pas du tout. Mon seul objectif sera de courir à la sensation et de me faire plaisir, sans me mettre dans le rouge. On est assez détendu dans le sas en attendant le départ. Même  Sandrine! Christophe, qui passe par là, en profite pour nous prendre en photo. L’heure du départ approche. Chacun courra à son rythme. On annonce le départ et je me rends compte que ma Garmin Forerunner 610 n’a pas accroché les satellites. Je lève mon bras et, juste avant de franchir la ligne, ma montre me signale quelle est prête. Ouf!

Départ sur le pavé

Je franchis la ligne de départ avec Sandrine dans le dos. On essaie tout de suite de doubler car l’allure est très lente. Je pense que j’aurai pu avancer d’un sas; d’autres auraient pu reculer de deux. Je vois Richard de Photorunning sur le côté et je lui fait un grand sourire. Il me crie que c’est dans la boîte. Je me retourne quelques mètres plus loin et je vois que Sandrine a déjà légèrement décroché. Je sais qu’elle ne pourra pas me suivre et je décide donc d’accélérer un peu pour passer le flot de coureurs. Je quitte le pavé pour un chemin en terre. Je continue de doubler. J’ai ma ceinture porte-bidons qui appuie sur ma vessie. Je décide donc de m’arrêter pour me soulager avant de repartir aussi vite. Second virage à gauche. Ça devient compliqué pour doubler. Il y a 2 chemins de terre assez étroits puis de l’herbe. Je double donc dans l’herbe tout en essayant de ne pas perdre trop d’énergie. Soudain, je ressens un petite tape sur l’épaule. C’est Noostromo qui vient à ma rencontre. On échange quelques mots sur notre forme du moment puis nous nous donnons rendez-vous à l’arrivée. Je repars de plus belle. Je commence à lever le pied à l’approche du 5ème km. Les coureurs sont moins nombreux et il est plus facile de courir désormais. Je passe tout au bout du Parc, au bout du Grand Canal, et je peux apercevoir à l’opposé le célèbre château. Puis j’entre sous le bois. Il n’est pas désagréable de courir à l’ombre des arbres, car le soleil commence à taper. Par contre, l’herbe haute est omniprésente. Aussi, afin de ne pas allonger le virage, il faut emprunter l’herbe et quitter les chemins.

Des relances régulières

On repasse au bout du Grand Canal, je ne comprends pas trop le parcours qui n’était pas celui que je m’étais imaginé. Je me dis que j’ai dû analyser le parcours du 8km et non du 15km. C’est pas grave, on en profite. Je gère l’allure, je cours tranquille, même si il faut régulièrement relancer et ne pas perdre trop de temps sur les différents sols ou sur les bosses qui jalonnent le parcours. D’ailleurs, je suis surpris avant le nouveau passage au bout du Grand Canal par une montée à laquelle je ne m’attendais pas. Je continue de doubler, même si les coureurs sont de plus en plus espacés. Je double blanche-neige (un coureur déguisé) que j’encourage: il me fait un sourire et me montre son pouce levé. Dernière partie de terrain meuble avant de retrouver le sol dur. J’en profite pour prendre un gel Isostar Boost au 9ème km et un gorgée de boisson que j’ai dans ma gourde de 250ml. Le soleil tape de plus en plus et nous effectuons un arc de cercle sous le soleil. Dernier passage au bout du Grand Canal. Je sais maintenant qu’on va emprunter un dernier passage qui va monter, juste avant le 12ème km. Je me dis que je dois encore gérer jusque là et ensuite, je pourrai lâcher les chevaux. Au ravitaillement, je prends un gobelet d’eau et un quartier d’orange. Je jette mon gobelet d’eau dans la poubelle puis je suis embêter avec mon écorce d’orange car il n’y a plus de poubelles. Je le jette sur le bord du chemin et je poursuis mon chemin. Je m’aperçois que mes concurrents commencent à montrer des signes de fatigue. Mais j’attends toujours avant de partir. J’entends alors Sylvie, la plus grand supportrice de la Runnosphère, celle qui, lorsqu’elle ne court pas, est toujours sur les courses pour encourager les copains. Elle m’encourage et me dit que c’est bientôt fini, que c’est la fin. Cela me rebooste un max. La petite montée est bien là, on fait le tour du bras du Grand Canal et je me prépare pour mon accélération des 3 derniers km.

Dernière ligne droite

Je double un coureur en débardeur rouge qui me fait une tape sur l’épaule pour m’encourager. Je suis surpris et je me retourne en me demandant si il va bien. Mais je comprends que ce sont bien des encouragements. Je lui lâche alors un « allez, courage! » tout en poursuivant. Le sol est dur et roulant, ce qui correspond un peu plus au type de sol sur lequel j’ai couru depuis le début d’année. Je prends un second gel et une gorgée de ma boisson, puis je continue la remontée sur les autres coureurs. Je passe à proximité de la fontaine d’Apollon où se trouve les photographes de PhotoRunning. 2 photographes de l’équipe, Frédéric, avec qui j’avais couru la VertiGO, et David m’encouragent à mon passage, ce qui me donne de l’énergie. La foule de supporters est plus dense. Avant le restaurant La Flotille, un groupe d’enfants tendent le bras et je m’écarte à peu de ma trajectoire pour leur taper dans les mains. Je demande aux supporters de donner un peu plus de voix, histoire de nous encourager, ce qu’ils font.

GO sport running-tour versailles chronoJe poursuis ma remontée sur les coureurs. Un d’entre eux décide de ne pas se laisser faire et court à mon rythme à mon passage. Il ne me laisse pas le doubler. Du coup, je décide de me mettre dans sa foulée derrière lui, car le vent souffle de face. Mais il ralentit alors; je tente de le redoubler mais à nouveau, il ne me laisse pas passer devant. Il finit même par accélérer pour me passer devant tout en coupant mon rythme. Je décide de rester derrière lui, mais au virage suivant, je le double dans l’intérieur du virage et je le laisse exploser sur place. Encore deux trois épingles avant d’effectuer la dernière montée en pavés. J’ai un concurrent devant moi. Je me dis que j’attends la fin de la montée avant d’attaquer mais j’entends que sa montre se met à biper sans cesse. Il est dans le rouge; j’accélère légèrement. Au moment de le doubler, je l’encourage en lui disant que c’est la fin. Arrivé sur le plat, je poursuis mon accélération. Une nouvelle fois, photorunning est aux avant-postes, et je passe devant eux à 20km/h. Je vois un autre concurrent qui a aussi accéléré le rythme et je me dis que je peux peut-être aussi le doubler. Mais il explose en plein sprint et il ralentit son sprint final. Je lui dis en le doublant qu’il faut rien lâcher. Sur le côté, j’entends la voix d’Emma qui m’encourage. Je maintiens le rythme. Puis je franchis la ligne et je coupe mon chrono. Je regarde ma montre et je découvre un 59min58sec. Moins d’une heure. Je n’y croyais pas avant de prendre le départ et je suis surpris par ce chrono. Je lâche un grand « Ouais! » de satisfaction avec le poing levé. Je suis content. Le « coureur au bipbip du cardio dans la montée » arrive et vient me serrer la main. Nous nous félicitons mutuellement.

64ème place sur 4460 arrivants

A l’arrivée, je prends mon sac de ravitaillement. Je me place devant la bénévole qui remet les médailles en posant un genou à terre. C’est un bon endroit pour se faire adouber… d’une médaille. Je rejoins le point presse. Petit à petit, je retrouve un peu tout le monde. Noostromo avec sa petite famille, Sandrunning qui a fait un superbe chrono et un podium dans sa catégorie, Carole, Emma, Sylvie que je remercie pour ses encouragements, puis Marine. Ma femme et ma fille me retrouvent également.  Nous échangeons tous sur nos courses, nous discutons. Un peu plus loin, sur la scène du village éphémère, un groupe donne un concert. Un peu plus loin, un cracheur de feu amuse les jeunes devant le village des enfants et les échassiers surprennent les parents. Alors que certains coureurs arrivent encore, d’autres se préparent pour la prochaine course, la course des princesses…

Greg Runner et Marie-José PérecJe profite d’un instant pour poser avec la grande Marie-José Pérec, marraine de l’événement. Puis avec ma petite famille, nous profiterons du cadre et de la météo pour déjeuner à la Flotille et nous reposer à l’ombre des arbres (ce qui me permettra de faire une sieste).

Conclusion

C’est un très bel événement familial aux allures festivalières. J’ai passé un agréable moment et ma famille également. Par la suite, j’ai été surpris d’apprendre que le classement du podium se faisait à la puce et non au franchissement de la ligne, comme le stipule la FFA. C’est ainsi que Olivier Gaillard a raté la troisième marche du podium, tout simplement parce que le 4ème avait franchi la ligne de départ 4 secondes après lui. A ce niveau, il devient difficile de gérer une course. Il faudra vite que les organisateurs comprennent qu’il existe des règles fédérales et qu’il faut les appliquer. Ce serait dommage que ce jeune événement perde de son intérêt auprès des Elite, juste parce que les organisateurs ne s’inspirent pas de ce qu’il se fait aujourd’hui sur les courses. Un petit couac qu’il sera important de réparer pour la prochaine édition.

Ils racontent leur course:
Sandrine: http://sandrunning.blogspot.fr/2013/07/30-06-2013-mes-15-km-du-gosport-running.html
Sylvie: http://sydoky.over-blog.com/article-belle-escapade-velo-au-chateau-de-versailles-118813420.html

15 commentaires

  1. Encore une fois une très belle performance ! C’est une preuve qu’on performe en courant sans pression.

  2. Valérie Seckler

    pfiouuuu quel rythme sur un parcours qui semblait bien exigeant en relance . Bravoooooo pour ce sacré Chrono

  3. Mais tu vas être flou sur les photos si tu passes devant les objectifs à 20 km/h ! ^^

    Bravo pour ce chrono surréaliste !

    • Je fais confiance à Photorunning pour les photos! 😀
      Quand je franchirai la ligne avant Olivier Gaillard, là, ça sera un chrono suréaliste. On en est encore loin. Trèèèèèès loin…

  4. Belle perf pour une course en mode « je profite » ! 🙂
    Bravo

  5. Très belle perf’ ! Prochaine étape : garder cette vitesse sur 20kms ? semi ?

  6. Bravo à toi Greg pour cette belle course, cool la photo avec MJ Pérec 🙂

  7. 20 km/h !!! pas étonnant que je ne t’ai pas vu à mon premier poste d’encouragement 😉 Bravo Greg !

    • Les 20km/h, c’était au sprint final. 😉
      J’étais à 15km/h quand je suis passé à ton premier poste d’encouragement.

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