Semi-marathon de Lille 2011

Semi de Lille 2011 sous la canicule: récit de course

Semi-marathon de Lille 2011

Arrivés vendredi soir, nos amis nous accueillent, Lucie et moi, à la gare de Lille Europe. J’impose la Pasta Party, c’est pâtes pour tout le monde! Bien que nous  tentons de ne pas veiller trop tard, je me couche juste après-minuit.

5 heures du matin, je suis réveillé.

Même si j’ai encore un peu de temps avant la sonnerie du réveil, je n’arrive pas à m’endormir de nouveau. A 5h30, je file dans la cuisine pour engloutir mon assiette de pâtes natures. Je prends une douche pour réveiller mon corps puis je « check » mon sac pour être sûr de ne rien oublier: casquette running, t-shirt Runnosphère, short, booster, chaussettes, running, Forerunner 405, nok, ceinture et gourdes remplies, épingles à nourrice pour le dossard. Tout est prêt!

Je quitte l’appart’ du Vieux Lille à 6h00. Il fait encore nuit et une légère fraîcheur peut encore se faire ressentir. Je me promène tout doucement dans les rues de la ville à destination de la mairie de Lille. Les « bradeux » installent leurs stands. Dans quelques heures, ces mêmes rues seront bondées de monde.

J’arrive à la mairie de Lille avec un peu d’avance, enfin beaucoup d’avance. Il est 6h45; le départ à lieu dans 2h15. Je m’allonge sur un banc à l’extérieur en attendant que la tente décernée à la remise des dossards ouvre. 20 minutes plus tard, le dossard est retiré. J’entre dans la mairie de Lille transformée pour l’occasion en vestiaires. Je trouve un banc isolé et je m’allonge. Je m’endors très rapidement. A 8h, je me réveille; de nombreux coureurs sont autour de moi en train de se changer. Ma sieste m’a fait du bien. Je m’en change à mon tour, je dépose mon sac et je pars vers la ligne de départ. Sur le chemin, je croise Jean-Pierre qui me semble au taquet. Je sens que j’ai besoin de m’échauffer avant de prendre le départ. J’en profite également pour bloquer mes lacets, afin d’éviter qu’ils ne se défassent pendant la course. Des jeunes s’approchent de moi, baignant dans un alcool euphorique:  » Hé, monsieur, chiche que vous courrez tout nu’ – je leur souris en répondant négativement de la tête, je suis déjà concentré, et dans ces cas là, je ne suis plus très drôle – « Allez Monsieur! Pourquoi vous ne voulez pas courir tout nu » – ma réponse est simple mais efficace « Cela aurait été avec plaisir mais j’ai déjà froid en short, alors tout nu… ».

Le pistolet pointe son canon vers le ciel bleu lillois…

Je m’approche de la ligne de départ. Je suis juste derrière la corde qui me sépare les amateurs de l’élite. Je n’ai plus froid. Parmi les coureurs, je sens que la chaleur monte. Le pistolet pointe alors son canon vers le ciel bleu lillois et retentit. C’est parti. Ma stratégie de me mettre devant pour éviter de devoir doubler ou d’être ralenti est efficace. Mais du coup, je suis happé par des coureurs qui partent vite, très vite, trop vite. Bien que je n’arrête pas de me faire doubler, je suis à une allure de 3’30 »/km. J’essaie de ralentir pour me poser autour de 4’/km. Mais c’est dur de ralentir. Et je sais alors que ce départ rapide, avec mon état de forme moyen et la chaleur qui commence à peser, annulera toutes mes chances de battre mon chrono perso (1h29min57sec lors du semi de Paris 2011).

J’arrive au premier virage, au km 1,5. Je sais que Lucie, ma famille et Juliette sont là pour m’encourager. Ils sont d’ailleurs surpris de me voir si rapidement. Ils sont tous avec des banderoles, des sifflets et ils donnent de la voix. Je suis vraiment content de les voir. Je viens de faire 3 km et j’ai déjà chaud. Je commence à boire comme convenu ma boisson de l’effort toutes les 10 minutes, et a prendre mon gel toutes les 15 minutes. J’ai les jambes un peu dures comme des bâtons. Mais je suis en meilleure forme que la semaine précédente. J’avais débuté une sortie de 1h30 mais au bout de 40 minutes, j’avais abandonné car j’étais épuisé, et j’avais une grosse envie de dormir. Quand j’y repense, je me dis que j’ai dû me surentraîner et du coup, le gros coup de fatigue était là.

Les premières éponges font du bien, elles rafraichissent. J’attends avec impatience le ravitaillement en eau, que j’atteins après le 5ème km. Et là, déception, ce sont des gobelets. Je ne sais pas qui a eu l’idée d’organiser ce stand de cette manière mais il ne doit pas être un coureur. A-t-il déjà essayé de boire un verre d’eau en courant à 14,5 km/h?! Du coup, je m’asperge d’eau et bois très peu d’eau fraîche, ce qui pourtant n’aurait pas été du luxe… Je repasse devant mes supporters pour la seconde partie de cette première boucle. Cette fois, ils anticipent mon arrivée et je les entends avant de les voir. Je tape dans leurs mains au passage et me retourne pour les saluer.  Ca passe toujours très vite ces moments là. Je remonte le boulevard Vauban et je me prépare à tourner dans le bois de Boulogne, vers la citadelle Vauban. Et en fait non. Je dois alors tourner vers la droite pour remonter le boulevard de la Liberté. Je suis un peu déboussolé, et je perds un peu mes marques. Il faut dire que le plan officiel était un peu brouillon. Une image de la carte de Lille sur lesquels sont tracés 3 courses différentes dont une en 2 boucles, ça donne 4 codes couleurs sur la même carte, ce qui fait un peu amateur. Il existe tellement de solutions gratuites pour faire des tracés bien plus lisibles…

Un peu perdu, je remarque que, hormis l’impasse sur la citadelle, le parcours ne change pas trop par rapport à ce que je m’étais imaginé. Je passe la rue Nationale qui se remplie doucement d’une foule venue pour la braderie de Lille, je traverse la grand place et puis je remonte vers la ligne d’arrivée (mais que j’aurai alors à franchir une seconde fois pour finir le semi, dans 12,5km). Cette route est sur un faux plat qu’il faut gravir, en ligne droite. Je passe sous la porte de Paris qui se trouve devant la Mairie de Lille puis je débute le tour du parc rouge (que j’appelle ainsi à cause de la couleur de ses grilles). C’est beaucoup plus facile de l’appeler ainsi plutôt que « Parc Urbain Jean-Baptiste Lebas ».

Au passage du parc rouge, je demande à un bénévole où sont les lillois. Car, bien que de nombreuses personnes sont présentes sur le parcours, l’ambiance est plutôt morose, silencieuse. Moi qui m’attendait à un accueil chaleureux des nordistes… Heureusement, quelques personnes sont là pour encourager à différents endroits du parcours.

L’idée de l’abandon surgit

Je franchis la ligne de départ pour la seconde fois. Je fais le 10km en moins de 40 minutes. Le chrono est envisageable sur le papier. Mais mes jambes sont très lourdes. Je m’arrête d’ailleurs 5-6 secondes le temps de prendre mon gel et je relance. Je pense alors à un éventuellement abandon, histoire de me préserver pour le marathon dans un mois. Mais je décide de continuer, pour tous ceux qui sont venus m’encourager.  Je les entends pour la 3ème  fois m’encourager. Et je poursuis, un peu boosté. Mais une centaine de mètres plus loin, je marche une nouvelle fois, histoire de boire un peu. Et je repars. Sur la longue ligne droite, je me cale avec un autre coureur qui se trouve à mes côtés. Nous sommes sur le même rythme et la même foulée. A un moment, je sens qu’il décroche un peu et je l’encourage, il me rattrape et  nous nous présentons. Je cours ainsi avec Pierre pendant 4km. Il me rebooste le moral et me permet de puiser un peu plus d’énergie. Mais je ne lui apporte pas le même soutien, il commence à traîner un peu plus derrière moi, bien que j’essaie de l’attendre et de l’encourager. Je passe alors une quatrième fois devant mon fan club qui donne de la voix , des sifflets et des encouragements. On n’entend qu’eux sur ce grand boulevard rempli de monde. Ca me pousse un peu plus. Pierre doit le sentir et me crie de le laisser, d’y aller. J’entends Lucie me demander au loin comment je vais et je lui fais signe que ca va moyen.

Je quitte alors Pierre à l’entrée du bois de la citadelle de Vauban. J’arrive au 16ème km. Je vois un ravitaillement Powerade. Je repense alors au même ravitaillement qu’il y avait sur le marathon de Paris. Le sol était alors particulièrement collant juste après ce ravitaillement. Je ne prends pas de Powerade mais un verre d’eau. Cette fois, je manque de me noyer. Boire un verre d’eau à 4’30 le km, c’est également impossible. La chaleur est vraiment insoutenable, mais nous avons la chance d’avoir une bonne partie de parcours à l’ombre. Je ne reconnais pas le parcours, alors que c’est un chemin que j’ai emprunté en courant des dizaines de fois, quand j’habitais à Lille il y a 6-7 ans. Il y a eu des changements depuis. Et j’avais l’habitude de l’emprunter dans l’autre sens, ce qui bouleverse les repères. A la sortie de la citadelle, j’entends un encouragement dont je me serai bien passer « allez, c’est pas le moment de faire un infarctus! ». No comment…

Un dernier 1500m en 3’54 »/km (15,4 km/h)

A l’approche de l’avenue de la Liberté, je me fais doubler par le meneur d’allure de 1h30. Ca me casse le moral et je me mets à marcher de nouveau. A peine le temps de marcher 2 secondes qu’un coureur décide de m’emmener en me disant que ce n’est pas le moment de s’arrêter, si proche de l’arrivée. Je guette mon fan club, mais je ne l’aperçois pas; cela m’aurait fait du bien. Je les ai peut-être loupé car les personnes sont nombreuses sur le bas côté. Une femme donne de la voix pour encourager les coureurs et je la remercie. Je me fais doubler, je regarde ma montre et ej calcule que j’arriverai en 1h32 à cette allure. Soudain, j’entends mon fan club qui m’encourage pour la 5ème fois sur le parcours. Ca me redonne la banane. Je prends conscience que je peux finir en 1H30 ce semi, que le dernier trajet et comme un fractionné de plusieurs 1 500 mètres, sauf que là, je n’en ai plus qu’un à faire. J’accélère donc sur ce dernier tronçon à une allure moyen de 3min54 le km. Je puise au fond de mes forces. Je double les coureurs qui me doublaient quelques minutes auparavant, je traverse à nouveau la grand place. Je franchis le dernier virage qui mène à la ligne d’arriver. La route monte légèrement, et c’est dur. Ma montre affiche 21,1km mais il me reste encore 200m. Un coureur me double, ce qui hors de question. J’accélère et je me mets à son niveau; c’est un bon compromis. Je franchis la ligne d’arrivée en 1h30 minutes et 18 secondes. 21 secondes de plus qu’il y a 6 mois, au semi de Paris.  Je m’écroule et m’allonge sur le bitume. J’ai tout donné. Le temps de reprendre mon souffle et mon esprit, je vois Jean Pierre de Run Reporter Run qui ne semble pas trop content de lui non plus. Puis je me lève et j’attends Pierre. Il franchit la ligne peu de temps après moi. Je le félicite et nous nous remercions mutuellement. Nous empruntons l’itinéraire obligatoire d’après ligne d’arrivée ensemble. Retrait des puces, ravitaillement en eau et en oranges. J’apprends que c’est son premier semi, qu’il a plutôt  l’habitude de courir des 10km. Etant de Paris, je l’invite à venir prochainement à une Pasta Running Party, ce qu’il accepte volontiers. Et nous nous séparons.

Je sors des sas d’arrivée. Ce sont les bouchons à la sortie. Ceux qui sortent sont stoppés par les familles et amis supporters, qui attendent devant une sortie pas très bien placée. Je reçois ma médaille encore emballée dans son sachet et je file vers les vestiaires, pour récupérer rapidement mon portable et appeler la fine équipe de supporters. J’apprends qu’ils sont déjà au village d’arrivée. Je me dépêche pour les rejoindre. Bien que la canicule se fait sentir, j’ai un peu froid. Je décide donc garder mon sweat et mon survêt. Nous nous retrouvons au village d’arrivée. Nous prenons des photos ensemble. Puis je file au lieu de rendez-vous que j’avais fixé. Très vite, Nico me retrouve et nous échangeons sur la course. Même si son temps est meilleur que l’année dernière, lui aussi n’est pas trop satisfait. Mais je pense que la chaleur aura eu son effet négatif, puisque le vainqueur aura mis 2 minutes de plus que celui de l’année précédente. Personne ne sera passé sous la barre des 1heure pour le semi de Lille 2011.

Avec Nico, nous discutons beaucoup de course à pied bien sûr, de la Runnosphère, de triathlon. Nous parlons aussi de la braderie de Lille. Nous attendons DD2012, nfkb et only_and_lost. Mais à midi, ne les voyant pas, nous décidons de nous séparer. Je découvre un peu plus tard les twitts des 3 attendus. Le réseau a dû saturer avec le monde à l’arrivée. La rencontre sera alors pour une prochaine fois…

Je finis donc la course en 415ème place. Un peu amer, mais content. Je remarque que sur les 4 dernières courses auxquelles j’ai participé, la chaleur s’était particulièrement faite ressentir: marathon de Paris, Paris-Saint-Germain, cross du Mont-Blanc et maintenant le semi de Lille. Pour quelqu’un qui n’aime pas la chaleur, je suis servi!

Mais à ce moment là de ma réflexion, un nouveau ravitaillement m’attend : un bon plat de moules frites, accompagné d’une bonne pression belge bien fraîche, avec toute la famille!…

Un grand merci à (par ordre d’apparition)…

– Lucie pour avoir organisé l’équipe des supporters, de m’avoir encouragé sur le parcours, et d’avoir pris mon « pass escapade » sinon, j’aurai eu une belle amende dans le train,
– Guillaume, d’avoir joué le taxi-driver en venant nous chercher et nous raccompagnant à la gare,
– Pauline, d’avoir organisé une Pasta Party en mon honneur,
– Juliette, de m’avoir hébergé pour la nuit,
– Mon oncle, ma tante et ma cousine, qui se sont levés encore plus tôt que moi, pour venir m’encourager sur le parcours, armés de banderoles, de sifflets, de leurs voix et de leurs sourires,
– les bénévoles qui ont su garder le sourire et encadrer la course dans la bonne humeur (faisant parfois une chaîne humaine pour éviter que les piétons ne gènent la course),
– les quelques supporters qui ont donné de la voix et qui ont applaudi sur le parcours; leurs encouragements sont vraiment un plus pour les coureurs.

Je ne remercie pas:

– la SCNF pour ses 28min de retard pour un trajet de moins de 1h pour le Paris-Lille (avec un retard de 30minutes, c’était une partie de billet remboursé), ni pour ses grèves de TER en pleine braderie de Lille.
– le gars qui a fait intentionnellement semblant de passer juste devant moi pour me couper dans mon élan en pleine course.

Ils ont couru le semi de Lille:

– nfkb0: http://www.nfkb0.com/2011/09/03/mes-progres-en-course-a-pied-semi-marathon-de-la-braderie-2011/
– Run not only: http://runnotonly.wordpress.com/2011/09/05/semi-marathon-de-lille/
– Jean-Pierre de Run Reporter Run (récit de son coéaquipier Christophe): http://runreporterrun.wordpress.com/2011/09/05/semi-marathon-de-lille/

Si vous avez vécu le semi de Lille, tant en tant que coureurs que supporters, faites nous part de votre sentiment par rapport à cette course.

Quels sont pour vous les points positifs du semi de Lille?

Quels sont les choses qui devraient évoluer pour la prochaine version du semi de Lille?

44 commentaires

  1. Un bien beau récit de ce semimarathon, je revis la course même si elle a été complètement différente pour moi.
    Quand je lis tes lignes je me rends compte également que je suis un noob de la gestion de course ! Merci pour ce CR..

  2. Run, reporter, run…

    Un récit comme on les aimes, avec du détail, de l’humour et de la sueur ! Ce n’était pas notre jour ce semi-marathon, ce fut pour moi la première course sur route depuis le mois de juin, je manquais de vitesse et de confiance. Je prépare également un marathon pour le mois d’octobre, donc prudence et confiance. A bientôt Greg !

    • Bon, je crois que nous sommes partis tous les 2 sur un planning annuel similaire! 😉 Bonne prépa marathon et à très bientôt (sûrement la sortie Team Outdoor, non?

  3. Bravo Greg ! C’est bien que tu te sois remobilisé en course lorsque tu as pensé à l’abandon. je trouve ça bien de se poser la question et ça aide à repartir de plus belle d’ailleurs.
    Ta bière avait l’air bien onctueuse…a bientôt.

    • Merci Fabrice! Au moins, j’ai appris que quand le corps ne répond pas présent, le mental peut aider…
      Pour la bière, il n’y en a pas une qu’une sur le week-end, périple lillois oblige!
      On se retrouve à la veillée du bois!

  4. ouah c’est une bien drôle de course que tu as vécue là ! avec ces 10 premiers kilo hyper rapides et cette chaleur c’est un vrai combat que tu as mené pour aller au bout. Le chrono est amplement mérité ! Place au marathon !

    • Oui, c’est un peu du n’importe quoi ma course! Mais j’ai finalement franchi la ligne d’arrivée avec un chrono par trop dégueulasse. Allez, pour la prochaine course, je double les km! Na!

  5. Hello !

    Merci pour ce super récit 🙂 On revit la course 🙂

    Je partage avec toi ton diagnostic sur le soutien des spectateurs. En fait le public ne connait pas la course à pied, ils ne savent pas l’effort que nous faisons et ils ne se rendent pas compte que les encouragements font du bien.

    Lors du marathon de Chicago, c’était l’inverse la foule était tellement présente que c’était une trop grande émotion à gérer pour moi (+10 points de FC en moyenne pour la même allure) depuis cette course, j’ai appris à « haranguer » la foule pour nous encourager, généralement ils répondent et ça fait du bien 🙂 pour moi cela a été très propice dans le dernier virage liberté/nationale ou j’ai réussi à accélérer 🙂

    Complètement d’accord aussi avec la carte mal foutue, perso ça ne n’a pas jamais car je suis encore trop noob pour étudier les parcours avant, je me fie surtout au kilométrage du parcours.

    Les ravitos c’était pas top j’acquiesce, les gobelets bien que classiques imposent de s’arrêter pour boire. C’était pour moi la première fois que je faisais l’expérience comme ça, d’habitude j’aborde mon bidon pour gérer mon hydratation en solo.

    Viens le temps des questions 🙂
    1) à quelle allure « marathon » t’entraines tu lors du seuil soutenu (45 min environ) ?
    2) Où stockes tu tes gels ? ceinture ?

    Au final je suis personnellement très content de ma course car malgré une fatigue professionnelle intense et la chaleur je me suis tenu à on objectif haut 1h35 et record perso 🙂 Je vous admire vous qui arrivaient tous à « lâcher les chevaux » comme ça et à courir en 4 au kilo sans exploser : bravo ! Pour le moment je suis beaucoup dans la gestion de mon allure et j’essaye d’être régulier, il faut peut être que j’apprenne à titiller plus les limites mais j’avoue être moins intéressé par la vitesse que l’endurance d’une course plus longue. Les deux défis sont intéressants mais la vitesse justifie un travail d’entrainement qui me plait moins et que je trouve plus traumatisant.

    Je suis désolé de ne pas vous avoir rencontré ça m’aurait fait plaisir ! Pourtant je peux vous dire que j’en ai passé du temps devant ces drapeaux à côté des toilettes ! et j’en ai fait des AR entre l’arrivée et la sortie des vestiaires… je pense que j’ai cherché sans arrêt ton tshirt bleu runnosphère mais tu as du te changer et du coup je n’avais plus de repères… ou j’aurais du t’envoyer une photo de ma tenue/tronche la veille 😉

    De plus je n’avais pas pris mon téléphone durant la course, j’ai donc emprunter celui d’une amie arrivée tardivement pour twitter.

    Quel marathon as tu en ligne de mire ?

    à bientôt et bravo pour ce site décidément très pro 🙂

    • Bon, j’avais besoin d’un peu de temps pour répondre à ton commentaire!!
      Je suis content que tu approuves mes critiques, j’avais un peu peur d’être un peu trop négatif à cause de mon état de forme moyen.
      Pour l’eau, j’avais 2 gourdes de 200ml. Mais avec cette chaleur, 400ml était insuffisant pour moi pour 1h30 de course. Il me fallait un peu plus d’eau fraiche. Je plains ceux qui ont mis plus de temps pour franchir la ligne, ca dû être dur, d’autant que la chaleur était de plus en plus intense…

      Pour tes questions:
      – ma vitesse seuil marathon est 13km/h (4’36 »/km)
      – mes gels sont dans ma ceinture porte gourde. J’en ai un seul, mais un gros, pas pratique, mais efficace sur moi, de Effinov Nutrition.

      C’est dommage, on s’est loupé à peu de chose. En effet, je n’avais plus mon t-shirt bleu, mais j’avais mon sweat Runnosphère en évidence, bien visible. Cela n’a pas fonctionner, va falloir faire des banderolles pour la prochaine fois…

      Mon prochain marathon sera le marathon des villages (Cap Ferret)

      Merci, je suis heureux que ce blog plaise!

      J’espère qu’on se rencontrera très prochainement!

  6. j’oubliais une remarque en passant… je me passionne comme beaucoup d’entre nous ici pour la nutrition, notamment du sportif. Et je ne comprends pas cette boulimie de pâtes ? gluten… surcharge glucidique trop tardive d’après ce que je lis… quid assimilation et fermentation possible ?

    ça n’est qu’une remarque 🙂 chacun ses recettes 🙂

  7. comme d’hab une très beau récit, merci!

  8. A propos, c’est laquelle la marathon que tu envisage de faire dans une mois?

  9. 1h30 bravo mon gars !!!! 19 petites secondes à grapiller pour l’année prochaine ca devrait le faire non ?

    CONGRATULATIONS

    • J’espère bien que je vais grappiller ces 19 secondes, avec 2-3 minutes en rab par la même occasion. Et si ça peut être avant l’année prochaine, ce serait que du bonheur… 😉

  10. Super CR bien complet et un beau chrono avec cette température. Je connais un peu le bassin d’Arcachon et le marathon du Cap Ferret doit être bien sympa, tu as un objectif à 3h15?

    • Merci! Pour le marathon, je n’ai pas d’objectif particulier. C’est dans l’optique de la préparation pour la Saintélyon en décembre…

  11. J’aime bien la première photo, tout le monde est à gauche et toi à droite pour saluer les speectateurs…
    Bref malgré la chaleur tu as fais un bon temps, et maintenant je sais pourquoi il a fait chaud au marathon de Paris, j’éviterai les courses auxquelles tu participe 😉

    • Moi aussi elle me plait bien cette photo, je la trouve vraiment sympa!
      Je crois que moi aussi je vais commencer à éviter les courses auxquelles je participe…. 😉

  12. Eric (peon runner)

    Salut,

    Joli temps, 1h30 moi je signe de suite, je suis juste 30 minutes derrière ou pas loin. Le marathon des villages, super choix, pas encore fait mais le coin est vraiment très beau. Je suis sur Merignac et je serai surement à Blanquefort ce jour là pour les 10km organisé par mon club.
    Et si tu es en galère pour t’héberger, pm moi, ce sera avec plaisir si tu arrives à dormir avec un bébé de 2 mois dans le même appartement 🙂

    • Merci Eric! Je te souhaite un bonne course pour ton 10km de Blanquefort.
      Super sympa pour ta proposition d’hébergement. Mais j’ai déjà géré cette logistique.

  13. 1h30 avec le coup de chaleur c’est quand même vachement bien !
    Peut-être que le 10k en 40′ t’as couté le record perso. C’est en tout cas une bonne expérience d’acquise pour le marathon. De la bonne prépa physique et mentale car il fallait relancer la machine après tes arrêts.

    • Ouais, un peu trop rapide le début, je visais plutôt les 42′ pour le 10km. Mais de toute façon, avant même de courir, ce n’était pas la grande forme physiquement. Donc pas trop déçu de ne pas avoir fait baisser le chrono…

  14. Un beau combat que tu as fait. Tu as bien gérer l’allure et l’aspect mental. Bravo de ne pas avoir abandonné. Mes félicitations pour ton chrono.

  15. Tu signes là un superbe chrono dans des conditions guère idéales. Tu as su te relancer pour finir en trombe !! Impressionnant !!

  16. Et bien bravo pour ce semi ! c’est vrai qu’il a fait très chaud ce samedi là 😉 Ton record tu l’auras sur un semi cet hiver. Bonne continuation Greg !

  17. Beau récit et belle course avec un superbe chrono malgré la chaleur!
    Il faut dire que l’été c’est rare d’avoir des conditions favorables pour claquer la perf de sa saison!

  18. Pingback: Semi de la Braderie de Lille 2011 | letsrun

  19. Je me rends compte que le commentaire que j’avais écrit n’est pas passé, j’ai dû oublier d’appuyer sur le bouton 🙂

    Sinon belle course, mais comme tu dis trop de monde et les gens ne sont pas là pour nous.
    En passant j’ai enfin fini mon CR 😉

  20. Pingback: Semi-marathon de la braderie 2011 | nfkb0's blog (ecn, nutrition, sport et autres choses*)

  21. Super récit, j’ai adoré !!
    Bravo pour ton chrono ! 21 secondes de plus que Paris alors qu’il faisait très chaud, tu peux être fier de toi !
    Etre entouré, soutenu, encouragé, c’est essentiel pour le moral, pour ces moments difficiles où on doute ou on pense qu’il est préférable d’arrêter ou ralentir ou… Un visage, un cri, un encouragement et tout revient ! Alors bravo aussi à tes fidèles supporters qui ont réussi à t’encourager 5 fois !! Une belle organisation !

    • Merci Sandrine! Je suis content que mon récit t’ait plu!
      Et merci pour mon « Fan Club », qui, comme de nombreux supporters sur les bords de route, se lève, se déplace et encourage les nombreux coureurs!

  22. Salut Greg, Merci beaucoup pour ce récit de course. Heureusement que tu étais présent pour me tirer (et me ravitailler !). Je vais reprendre l’entrainement autour du canal saint martin, après un Paris-Versailles ce matin qui me motive pour courir plus régulièrement. A bientôt. Pierre

    • Salut Pierre! Ha, je croyais ne jamais avoir de tes nouvelles! Un grand bravo! J’espère que le Paris-Versailles t’a été plus facile à gérer. Bonne courage et bonne continuation. J’espère pouvoir te voir sur une prochaine course…

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